« La signification du masque » d’après Zacharias Lichter. Un livre culte

"La vie est les opinions de Zacharias Lichter". Etrange prophète, poète des tréfonds mystiques, métaphysicien en haillons, clown visionnaire et sage déchu, philosophe de l’absurde et insolent fou du roi, ange doux et démon inquiétant, imbécile lucide, clairvoyant scandaleux... Un demi-siècle après sa naissance romanesque dans une Roumanie en corset idéologique, le curieux personnage du roman de Matei Calinescu (1934-2009) a tout pour interpeller le lecteur d’aujourd’hui. Qui, de nos jours, pourrait nommer les choses à haute voix sans grimacer comme un clown, sans couvrir son visage d’un masque ?

Vidéo. Confinement magique: Ștefan Agopian, Sara.

Confinement magique. Écoutons la voix des poètes et des écrivains. La comédienne Mădălina Constantin lit les plus beaux textes de la littérature roumaine, traduits en français. Épisode 2 : Ștefan Agopian, „Sara”. (cliquez  ici) Page 140. Extrait du roman Sara, traduit par Laure Hinckel pour les éditions Jacqueline Chambon. Merci à Mădălina Constantin de prêter sa voix à titre... Lire la Suite →

Radu Bata, Le blues roumain. Une anthologie insolite de poésies roumaines.

Radu Bata, poète et traducteur, a osé le dire et son hérésie est splendide : « il n’y a pas de hiérarchie dans la poésie ; il n’y a que l’émotion et le plaisir. »
57 de poètes roumains et leurs 100 poèmes, toutes époques confondues, se retrouvent ensemble, dans un caléidoscope poétiquement jubilatoire qui porte bien son nom : Le blues roumain. Anthologie imprévue de poésies roumaines, dans la traduction « inopinée » de Radu Bata, publiée par les éditions Unicité.

La fête de Lastotchka dans Le jardin de verre. Tatiana Țîbuleac publie un nouveau roman

"Le jardin de verre", le deuxième roman de Tatiana Țîbuleac, prix de l'Union Européenne de littérature 2019, vient d’être publié chez Syrtes et sera en librairies le 19 mars 2020. 

Lastotchka. Une fillette de 7 ans raconte son enfance, sordide et miraculeuse, de ramasseuse de bouteilles dans un quartier pittoresque de Chisinau où, dans les années 1980, le russe et le roumain se disputent le droit de cité.   

L'écrivaine roumaine a rencontré le public le jeudi 5 mars à l'Hotel de Béhague de Paris , dans la Salle Byzantine de l'Ambassade de Roumanie en France.

« Pour le prix de ma bouche ». Poésie roumaine post-communiste.

Rien que répertorier « les familles » littéraires et leurs poétiques et c’est la vivacité de la poésie roumaine qui saute aux yeux, toutes époques confondues : les poètes sont « postmodernes » ou « fracturistes », « néo-expressionnistes » ou « minimalistes », « hyperréalistes » ou « déprimistes ». De cette « floraison poétique » que la critique « a du mal à cartographier », le traducteur Jan H. Mysjkin transpose en français une belle brochette de 25 poètes roumains d'aujourd'hui.

Troubadours d’une langue à l’autre. Les poèmes de Rodica Draghincescu

Le roumain et le français font l’amour et enfantent. Tout poème de Rodica Draghincescu porte en creux ce mot de passe - l’être e(s)t lettre -, et les mots offrent leurs maux (de pays) en libre-service : 2 en 1, si vous voulez bien, pile et face en même temps, surtout si vous êtes entre deux – deux cultures, deux contrées, deux langues, deux amours, deux âges.

#morceauxchoisis Mircea Cărtărescu, Tout

Long poème paru en 1985, "Tout" contient in nuce les obsessions envoûtantes, les grands thèmes que l’écrivain roumain Mircea Cărtărescu va développer ultérieurement dans son époustouflante œuvre romanesque, de la même fibre que celle d’un Borges et le même souffle que celui de Proust. Extrait du recueil traduit par Nicolas Cavaillès.

EN INFRAROUGE. Un poème de Paul Vinicius

Les poèmes de Paul Vinicius, traduits du roumain par Radu Bata pour Jacques André éditeur, ont la joyeuse audace de nous jeter à la figure cette vérité sans reste: si éphémères, nous sommes de splendides archéologues du futur.

L’Incontournable «Histoire de la Transylvanie » par Ioan-Aurel Pop et Ioan Bolovan

Au cœur de la Roumanie, la Transylvanie. Ce nom à résonance historique et mythique à la fois parle de lui-même, surtout à travers sa belle étymologie : « Transylvanie » désigne un pays qui se trouve « au-delà (« trans ») de la forêt (« silvam ») ». L’expression est apparue en 1075, pour la première fois, dans une charte écrite en latin, et sous une forme archaïque : « ultra silvam ». On peut lire ces détails émouvants dans un excellent ouvrage, incontournable pour tout lecteur qui aimerait apprendre plus sur la Roumanie centenaire : Histoire de la Transylvanie par Ioan-Aurel Pop et Ioan Bolovan, traduit du roumain par Liana Lapadatu, pour les éditions Raphael de Surtis.

#morceauxchoisis L’écrivaine Gabriela Adameșteanu participe au Festival International de littérature et de traduction – FILIT, à Iași

Gabriela Adameșteanu, Une matinée perdue : "Autrefois, si elle avait dû rester là des journées de suite sans sortir, elle aurait cru que le plafond allait lui tomber sur la tête. Elle s’arrangeait toujours pour décamper. Un jour chez l’un, le lendemain chez l’autre, elle faisait sa tournée, elle ne rentrait de nulle part les mains vides, sans compter qu’elle causait, apprenait les derniers potins, parce que sinon, passer tout son temps avec son muet de mari, se serait à se flinguer. Eux deux, ils n’ont jamais rien eu à se dire et puis, d’ailleurs, de quoi parler avec son homme ?..."

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